Art. 22 – le Mékong : un retour aux sources

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Le fleuve du Mékong traverse la Chine, fait office de frontière entre la Thaïlande et le Laos, traverse le Laos et le Cambodge. Il fait plus de 4 000 kilomètres de long.

De Chiang Khong, nous partons vers le poste frontière de la Thaïlande pour officialiser notre départ du pays, puis vers celui du Laos pour obtenir notre visa laotien d’un mois d’un montant de 30 dollars l’unité. Aucune difficulté pour effectuer ces démarches. Nous échangeons nos derniers bahts contre des kips. Nous sommes alors à Nakaraj Nakhon.

Pour faire la jonction entre le poste frontière et l’embarcadère, transport en tuk-tuk. Surprise, nous roulons à nouveau à droite ! Il nous faut nous réhabituer 🙂

Arrivés au port, le chauffeur se gare en butée sur le trottoir, avait-il vraiment des freins ?! 😯

Nous montons à bord du slow-boat et nous voilà partis pour deux jours de trajet pour rejoindre la ville de Luang Prabang.

Dans le premier bateau que nous empruntons, certains sièges sont des fauteuils de voiture récupérés et dans le second, les sièges sont en bois. Ici, les gens se débrouillent avec ce qu’ils ont et réparent au fur et à mesure des incidents à bord.

Nous avons hésité à prendre le bus qui aurait été plus rapide (seulement 15 heures de route) mais le passage sur le Mékong vaut vraiment le détour. On navigue au cœur de la nature, parmi une végétation très dense, les montagnes et ses reliefs.

De la roche, de nombreux bancs de sable sur lesquels les villageois des alentours cultivent, la pêche traditionnelle. On y découvre également du bétail (des vaches,  des buffles, des chèvres …)  tous semblent vivre en toute quiétude.

Les villageois ne manquent pas de nous faire des signes de la main pour nous dire bonjour. Les enfants jouent, se roulent nus dans le sable, tandis que les adultes se lavent dans le Mékong, y font leur lessive.

De temps à autre, nous faisons quelques haltes pour débarquer ou embarquer des habitants souvent bien chargés de provisions.

Le Mékong semble paisible mais à certains endroits, il y a de forts courants.

La vie respire l’authenticité. On est comme dans un ailleurs sur lequel le temps et la technologie n’ont pas eu de prise.

Nous faisons une escale à Pakbeng pour la nuit. Nous mettons en pratique le changement de monnaie. De nouveaux réflexes de calcul à prendre. D’ailleurs, nous sommes millionnaires puisque un million de kips équivaut approximativement à 100 euros 😀

Nous arrivons enfin à Luang Prabang le 25 décembre.

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10 Réponses

  1. Aurelia (Iscar)

    Nous sommes aujourd’hui le 2 Janvier 2016, je suis encore en retard sur la lecture de votre blog mais c’est tjrs un plaisir de vous retrouver au milieu de ces aventures !
    Je vous souhaite à tous les 2 une très belle année 2016. Que celle ci vous apporte, au delà de ce magnifique projet que vous réalisez avec succès, bien d’autres moments de bonheur, quels qu’ils soient.

    Poursuivez bien votre périple !
    A bientôt
    Aurelia

    • Emmanuel Fermey

      Bonjour Aurélia,
      Ça me fait toujours plaisir que tu passes sur le blog.
      Nous te souhaitons également une bonne année 2016 ainsi qu’à tes proches
      Bises

  2. Bonne et heureuse année à vous deux, c’est un réel plaisir de suivre votre aventure, continuez de vous éclater !! On pense bien à vous, bisous

    • Alexandra Collin

      Nous vous souhaitons une très bonne année également. La publication de la suite de notre aventure ne devrait pas tarder, en tout cas quand nous aurons un accès internet avec du débit. Bisous

  3. Alain et Annette D.

    Bonne année à vous deux, profitez de ce dépaysement que l’on partage avec vous, merci, bisous.

  4. je vous souhaite à tous les deux une bonne année, soyez heureux. Je vous suis tous les deux jours, quelle belle aventure c’est magnifique j’en profite, je découvre, je savoure, etc … bisous

  5. Grâce à ces beaux commentaires, photos et films que vous nous transmettez, on découvre de jour en jour un autre charme de la vie et la beauté de la nature. Bravo, que l’année 2016 vous apporte pleins de belles choses, gros bisous

    • Alexandra Collin

      En effet, les paysages changent au fur et à mesure que nous avançons. On en prend plein les yeux, une nature qu’il faut absolument préserver.
      Que 2016 soit une année douce pour tout le monde. Gros bisous

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