Art. 23 – Luang Prabang : des débuts prometteurs au Laos

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Nous voici arrivés à Luang Prabang le soir de Noël après deux jours de bateau. En raison des fêtes, de nombreux hôtels et de nombreuses guesthouses affichent complets. Celles et ceux qui sont encore libres jouent un peu des prix.

Luang Prabang est classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO depuis 1995. D’après les informations livrées par le Guide du Routard, c’est la ville la plus riche du Laos sur les plans historique et culturel. C’était l’ancienne capitale du pays avant que Vientiane ne le devienne.

Il règne ici une ambiance paisible, on se sent bien dès nos premiers pas dans les rues de la ville.

De nombreux touristes sont venus en famille fêter Noël ici. D’ailleurs, on retrouve de nombreuses décorations liées aux fêtes (sapins, guirlandes …) Dans certains restaurants, on vous sert coiffé d’un bonnet du Père Noël, de même que certains touristes asiatiques trouvent cet accoutrement très fashion !

Nous nous promenons au travers du marché nocturne artisanal. Nous sommes surpris par la propreté des lieux et par l’aspect organisationnel des stands. Les vendeurs et vendeuses sont tous installés sous des tonnelles, leurs marchandises disposées sur de petits tapis à même le sol. De très jolies choses sont exposées et à vendre. Et non, nous ne nous laisserons pas tenter cette fois-ci non plus 🙂

De temps en temps, nous nous laissons émoustiller les papilles par une bonne petite crêpe banane-nutella ! Et oui, la crêpe française est à l’honneur en Asie du Sud-Est ! Et tant pis pour nos convictions habituelles concernant le nutella.

Les laotiens nous paraissent bien sympathiques et peut-être plus discrets encore que les thaïlandais.

Nous mêlons visites culturelles et découvertes de la vie locale.

Nous empruntons un pont en bambou pour rejoindre le village de l’autre côté de la rivière Nam Khan. Il en existe plusieurs qui ne sont accessibles que pendant la saison sèche car à la saison des pluies, ils sont démontés par les habitants du village.

Au cœur du village, justement, tout type d’habitation se mêle comme nous l’avons déjà remarqué précédemment. Nous nous arrêtons pour observer la confection de pièces de tissus en soie et en coton. Un travail manuel à l’ancienne qui nécessite une sacrée maîtrise. Les résultats sont époustouflants.

Nous nous levons à 5 heures du matin pour assister à l’aumône des moines (le Tak Bat). Chaque jour, dès le lever du soleil, entre 5h30 et 7 heures (pas d’horaire fixe), les moines de la ville viennent mendier leur nourriture auprès de la population. Pas moins de 200 moines, voire plus, qui défilent silencieusement dans les rues. C’est assez impressionnant. Toutefois, le rituel religieux, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, se trouve « abîmé » par l’ampleur touristique qu’il a pris. Des panneaux explicatifs sont affichés dans les rues pour demander aux touristes de respecter cette cérémonie mais rien n’y fait, beaucoup veulent être aux premières loges pour avoir le meilleur cliché, le plus près possible des moines …

Levés de bonne heure, nous en profitons pour aller nous promener sur le marché. Viandes, poissons, légumes à perte de vue. Des couleurs, des odeurs, des découvertes également avec certaines variétés que l’on ne connaît pas. Nous sommes bien loins des réglementations françaises !

Ascension du Mont Phousi pour profiter d’une vue panoramique de la ville et contemplation du coucher du soleil depuis une terrasse au bord du Mékong.

Nous en profitons également pour goûter des spécialités culinaires laotiennes, différentes des plats thaïlandais même si les deux cuisines se ressemblent.

Enfin, pour pénétrer encore davantage la vie locale, nous empruntons une petite barge à moteur et nous rendons à Oudomxay (Chomphet District) Certaines scènes de vie nous remuent liées aux conditions précaires dans lesquelles certaines familles peuvent vivre. Néanmoins, il n’y a qu’en nous plongeant au cœur de cette vie locale que nous pouvons vraiment nous en rendre compte. Les écoles manquent de moyens, les habitations manquent d’équipements, peu sont alimentées en eau, le système de ramassage des ordures est quasi inexistant.

Difficile pour nous qui ne manquons de rien de faire face à cette précarité. Mais pour celles et ceux qui ont toujours vécu ainsi, pouvons-nous dire qu’ils sont malheureux pour autant ?

 

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4 Réponses

  1. Collin Familly

    Bonjour à vous deux,
    Demain matin nous aussi levés tôt (dur pour le fonctionnaire que je suis) direction Montivilliers pour devinez quoi …et oui compétition de natation avec les deux « poissons » pardon les deux Collin.
    Attention Manu, Tom grandit tu vas moins l’impressionner à ton retour.
    Bises à vous deux continuez cette belle aventure.
    Les Collin

    • Alexandra Collin

      Manu te charrie sur tes progrès en informatique ! On vous embrasse bien fort tous les 4 et on soutient les jeunes dans leur compétition. Un grand merci de rester connectés avec nous pendant notre voyage. A bientôt.

  2. Noëlle & Michel

    Belle année à vous deux les globe-trotters du grand est. Quel beau rêve éveillé !
    Nous sommes toujours là à vous suivre, en fait il ne nous manque que les odeurs.
    Les images et les commentaires nous laissent percevoir cette culture bien différente peut être à cause des techniques ancestrales du travail. Que diriez vous sur la pollution environnante ? (pour être dans l’actualité !!!)
    Profitez bien. Gros bisous.

    • Alexandra Collin

      Nous vous souhaitons une très bonne année 2016 également. Effectivement, la culture est différente de la notre dans bien des domaines et, en matière environnementale, on pourrait penser que c’est bien plus pollué qu’en occident, car plus visible. Toutefois, on ne peut pas comparer une société de consommation et un pays en voie de développement. Qui pollue le plus finalement ? Difficile de répondre à cette question.
      Gros bisous à vous 2.

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