Nous voilà de retour en Thaïlande, cette fois-ci en direction de Surin !
Nous avions abandonné cette idée avant même de commencer notre voyage pour une histoire d’intervalle réglementaire de 3 mois à respecter entre une sortie et une nouvelle entrée dans le pays. Et puis finalement, lorsque nous étions à Phnom Penh, nous sommes allés directement nous renseigner auprès de l’Ambassade de Thaïlande qui nous a confirmé que nous pouvions y retourner sans tenir compte de ce délai. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, nous avons également appris que nous pouvions bénéficier d’un nouveau visa de 30 jours et non pas de 15 jours en passant la frontière terrestre car la France est membre du G7.
10 jours nous suffiront amplement avant le grand retour en métropole !
Notre objectif, aller dans l’Est de la Thaïlande, riche en réserves naturelles, que nous n’avons pas visité lors de notre premier séjour, en passant par Surin, ville particulièrement réputée pour son festival des éléphants chaque année au mois de novembre.
Depuis Siem Reap, nous prenons un bus pour le point frontière de Poipet au Cambodge. Aucune difficulté particulière pour quitter le territoire cambodgien. Nous rejoignons ensuite à pieds et avec nos sacs à dos le poste frontière thaïlandais d’Aranyaprathet à quelques centaines de mètres. La liaison Poipet-Aranyaprathet est une des frontières terrestres les plus usitées. Après un bonne file d’attente, l’officier tamponne nos passeports. Ça y est, nous voilà en possession de notre droit d’entrée en Thaïlande pour 30 jours 🙂
Le challenge ne s’arrête pas là car il nous faut maintenant trouver un bus pour rejoindre Surin avant la nuit ! Nous ne savons pas si cela est possible d’ici ce soir car il est déjà 13h30 et il faut encore compter entre 5 et 6 heures de bus. Nous tournons un peu en rond au milieu de nulle part à la recherche d’une gare routière car nous voulons prendre les transports locaux …
Nous parvenons enfin à trouver un bus pour Surin, un bus tout jaune de la compagnie « Yellow Bus ». Une compagnie très sérieuse avec des points de contrôles réguliers. Depuis que nous voyageons, c’est la première fois que nous voyons un chauffeur souffler dans un éthylotest !
Nous arrivons à Surin, il est presque 20 heures après un total de 11 heures de trajet ! L’hôtel dans lequel nous déposons nos sacs n’est pas sensationnel mais fera l’affaire pour la nuit. Nous retrouvons avec joie nos « habitudes » thaïlandaises, les petites gargotes de rue où nous nous attablons bien volontiers pour des prix défiants toute concurrence 🙂
Le lendemain matin, de bonne heure, nous quittons l’hôtel pour en trouver un autre. Sitôt fait, nous partons en direction de la gare routière. Aujourd’hui, destination Ban Ta Klang, le village des éléphants à une soixantaine de kilomètres de Surin. Nous montons à bord d’un pick-up local en compagnie d’un groupe de femmes de tout âge venues faire leurs courses en ville. Nous ne comprenons absolument rien aux conversations mais c’est assez animé, les femmes sont bavardes 🙂 Nous adorons ces ambiances locales, c’est aussi pour cela que nous avons choisi de voyager, pour se mêler à la population 🙂
Le village de Ban Ta Klang possède un parc animalier consacré aux éléphants qui comprend une partie explicative sur le rôle et l’importance de ces animaux dans la vie des thaïlandais. Il est possible, si on le souhaite, d’assister à un spectacle qui les met en scène. Même si nous ne sommes pas adeptes de ce type de show, il faut bien avouer que nous sommes bluffés par les scénettes qui défilent sous nos yeux. Des animaux si grands et si robustes qui jouent au foot, au basket, aux fléchettes et même qui peignent. Oui, oui, vous avez bien lu, qui peignent !
Surin est finalement la seule ville « étape » que nous visiterons dans l’Est de la Thaïlande. En fait, nous nous rendons à l’évidence qu’en 10 jours, en voyageant par nous-mêmes et en transports en commun, cela s’avère un peu plus compliqué que prévu d’avancer à moins de louer une voiture ou d’intégrer un circuit organisé. Du coup, nous changeons de programme et décidons de finir notre voyage en mode farniente sur l’île de Ko Samet. Après 4 mois à barouder, c’est un bon compromis !
Retour obligé par Bangkok en 7 heures de train depuis Surin. Il y a longtemps que nous n’avions pas utilisé ce moyen de locomotion !
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